L’orteil de Nico a repris du poil de la bête. Mûr pour une randonnée.
Ce matin, le taxi nous dépose au mirador de la grandiose Caldeira, point de départ de notre marche.
Le cratère est dégagé, nous sommes chanceux.
2 km de diamètre, une végétation endémique protégée en son coeur, le volcan déploie son camaïeu de verts. Petits lacs, zone humide et tourbeuse habitent le centre tandis que des chèvres paresseuses prennent le soleil au bord du gouffre.
Une balade familiale populaire qui fait l’unanimité.
A mi-périmètre, un chemin forestier rouge ferreux s’immisce dans la foret primaire, la Laurisylve. Hortensia, laurier, fougère arborescente, genévrier des acores, houx, prunus, Myria Faye, bruyère, la végétation évolue au fur et à mesure de l’altitude.
A 600m, nous bifurquons pour suivre le tracé de la Levada, canal d’irrigation construit en 1964, long de 10km, aujourd’hui abandonné, qui alimentait la central hydroélectrique en aval.
Le parcours est ponctué de petits ponts et serpente au milieu des cèdres rouges du Japon. Il y fait doux et humide, le soleil y pénètre délicatement.
Un régal de randonnée.
Nous récupérons notre voiture du coté de Cedros après 11km d’une randonnée à ne manquer sous aucun prétexte!
Les enfants reprennent des forces devant l’écran géant qui diffuse le Titanic.
Nous préférons nous ressourcer sur le volcan de Capelinhos au coucher de soleil et plonger dans sa magnifique piscine naturelle avec plongeoir!
Alors que les nuages se teintent déjà d’oranger, nous montons par des petites routes secondaires au cratère de la Caldeira. Derrière les nuages, un coin de ciel bleu, des vaches, des lapins et un cratère silencieux, pour nous seuls. Le mont Pico se découvre quelques instants pour compléter le tableau.