La journée s’est résumée à une succession de moyens de transport, de stops, d’étapes, d’attentes afin de parcourir les 800km qui séparent Moynaq de Boukhara.
Départ à 6h du matin Moynaq-Nukus. 2h45. 220km. Bus Ford 15 personnes. Départ à 9h Nukus-Beruny. 1h45. 150km. Bus Ford 10 personnes. Départ à 12h15 Beruny-Boukhara. 7h. 600km. Bus français ramené par le chauffeur et son co-pilote depuis Paris. 40 personnes. Celui-ci s’est d’ailleurs épris de Nicolas, nous traitant avec beaucoup de soin, allant jusqu’à nous trouver un taxi jusqu’au centre de Boukhara et posant devant son bus fièrement. Nicolas avait même le privilège de s’asseoir à côté du chauffeur pour prendre des photos de la route somme toute monotone puisque désertique sur 400km. Il y a beaucoup de vieux bus qui viennent de France.
Il n’est pas rare de croiser un bus Knoery d’Illkirch-Graffenstaden, un autre de St Brieuc, ou encore d’Istres… ils ont été rachetés par des entrepreneurs ouzbeks qui les utilisent pour les liaisons entre les villes. On est arrivé au B&B de luxe Fatima, où l’on a pu regarder les infos sur la chaîne satellite, se doucher à souhait, manger sur Liaby-Hauz et ronfler allègrement. Un vrai bonheur!