Avant de quitter Boukhara on n’en avait pas fini de nos aventures avec nos très chères caissières de la National Bank of Uzbekistan… On passe donc les saluer et tenter de changer nos CYM (monnaie locale) totalement inutiles ailleurs qu’en Ouzbékistan pour des dollars…. Mission simple au premier abord et pourtant… Mission impossible sans un visa diplomatique nous dit-on alors que folle de rage et toute rouge Marion appela Nico à l’aide de peu de réellement et définitivement étriper cette c…. !! Excusez nous pour les grossièretés. On nous suggère donc le marché noir en pleine banque!!! Nous le faisons.
On prend un taxi jusqu’à la frontière tant redoutée même par un spécialiste comme Nico… On passe la frontière au niveau de Boukhara, en fait à 150km. Pas trop de chance à la frontière car les ouzbeks découvrent l’objectif du moyen format de Nico et il fait sonner le contrôle tellement fort que tout le monde en reste silencieux!
Apparemment ça ne sonne pas souvent. Après l’avoir retourné dans tous les sens, pas Nico, son objectif, et multes observations attentives, et une fouille complète des sacs, on nous laisse passer. Pourquoi il n’y avait que cet objectif qui faisait hurler la machine, mystère et boule de gomme. Les turkmènes quant à eux sont en pause déjeuner et nous font patienter au soleil 1h40, la suite est plutôt rapide et simple bien que l’on soit intégralement fouillés.
On prend un taxi pour Turkmenabat puis pour Mary. On rencontre un petit jeune d’Azerbaïdjan qui nous aide et fait le trajet avec nous. Mary est illuminée, ça change de l’Ouzbékistan, il y a même des gens en terrasse. On se cherche un hôtel abordable, c’est fort difficile, tout est hors de prix. On dîne en terrasse, bière, chachlik et salades russes avant de rentrer dans l’hôtel soviétique non loin de la station des bus pour prendre un bain!!! Incroyable la salle de bain est propre, si, si je vous assure.
