Le train de l’angoisse

Ce matin, on part dans un petit village avec un guide français ami de Stéphane. Il vient d’installer l’eau potable dans ce village rural ou les vignes poussent de toutes parts. On nous invite à boire de thé, à manger du raisin, à poser en famille… On s’arrête ensuite dans les champs de coton histoire de défendre le travail des mineurs exploités par le gouvernement ( pendant les deux mois de la récolte, tous les enfants de plus de 13ans doivent aider à la récolte a moins de payer 40 dollars d’amende, un salaire mensuel local ).
 Un petit tour à l’hippodrome pour admirer l’allure du champion du saut d’obstacle ouzbek et l’on se sauve à la gare.

L’aventure de notre voyage en train pour parcourir les 300km qui séparent Fergana de Samarkand est longue, tendue et pénible. Nous en tremblons encore…


Il faut supporter 16h de train, dont 8h de passage de frontière et de nombreux interrogatoires avant d’avoir le droit de voir Samarkand. La nuit fut longue, entre les enregistrements, le contrôle douanier, policier, re-policier, militaire, les bris de glace (les tadjiks jettent des pierres sur le train ouzbek), les réveils successifs et l’intimidation pour se faire interroger encore et encore sur la raison de notre voyage, et les verres de vodka à partager avec nos compagnons de chambrée, deux jeunes colonels…
 On a eu très mal au ventre et sommes arrivés épuisés…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le même pays