On se lève très tôt pour profiter pleinement de Petra, la ville Nabatéenne la plus emblématique de Jordanie.
A peine le soleil pointe-t-il son nez a 5h30 qu’on avale le petit déjeuner concocté spécialement pour les étrangers (oeuf dur, confiture, beurre et vache qui rit), un vrai delice de saveurs, et on descend rapidemment les trois virages qui nous séparent de l’entrée.
Inutile de vous décrire la splendeur de Petra, on laisse les photos parler.
L’entrée par le siq long de 2km est un plaisir pour les yeux surtout lorsque les touristes ne sont pas encore là. Roches tortueuses, canalisations entaillées sur les flancs, statues et temples accompagnent l’avancée.
Le reste de ce vaste site au coeur d’un cirque se développe en d’innombrables canyons entourés de temples. La ville romaine dont il reste peu, ou plutôt dont on a fouillé qu’une petite partie n’est pas très parlante. Des amas de touristes, chameaux, échoppes de colliers, fausses vieilles monnaies et autre bric a brac du plus mauvais gout, ponctuent le cardo.
Dès que l’on sort de cette route, seuls le soleil et la soif nous accompagnent, et parfois quelques touristes francais perdus dans la même ballade.
Doux mélanges de roches rouges, bleues, jaunes. Canyons, surplombs, escaliers cachés. Petite sieste sous une grotte à l’abri des regards et surtout du soleil qui tape à sec entre 13h et 15h. Un petit vent accompagne nos haltes et fait baisser la température de corps en sueur.
On a juste marché environ 25km, monté autour de 1800 marches, admiré plusieurs centaines de temples. Rentrés sur le site au lever du soleil nous voilà sortis au coucher. Bref, aucun excès comme à notre habitude… Les deux cradocs sont rentrés se faire un chawarma-frites devant la télé, épuisés.
