En 1957, une éruption volcanique sous-marine survient à l’ouest de Faial, non loin du phare. Un ilot de cendre surgit. Lors de l’éruption explosive suivante, une ile se crée et se raccroche à la falaise. Puis pendant une année, des éruptions consécutives consolident ce petit morceau de terre, cette falaise désertique qui fait maintenant partie de Faial. Les Capelinhos n’ont que 70 ans, la limite entre terre aride et végétation luxuriante est toujours marquée. De nombreuses familles ont émigré vers les Etats-Unis à la suite de cette éruption impressionnante qui ravagea les champs et ensevelit les villages du Nord. Le vieux phare a survécu. Noirci, à moitié enseveli par les cendres, il semble avoir résisté à un cataclysme.
Le centre d’interprétation retrace à l’aide de maquettes, de photos et films d’époque cette histoire incroyable.
Saisissant. Vertigineux. Aride. Chaud. Magnifique.
Horta accueille les navigateurs sur la route depuis/vers les Amériques. Avant leur traversée, ils peignent leur écusson sur les quais, tel un long ruban de voyages vers le lointain, d’aventures à venir et passées, de porte-bonheurs imagés, de témoins des navigations à travers l’Atlantique.
Ex-voto des marins de passage, la superstition veut que les bateaux qui n’avaient pas laissés une trace de leur passage souffraient d’incidents graves.
Les baignades sur Horta sont soumises à des courants particulièrement vigoureux. Les locaux connaissent la mer et nous ne nous aventurons pas au-delà de leur zone de baignade. Le porto d’Eira est balayé par les rouleaux, seul une petite prisince reste praticable. Un petit poulpe s’y cache.