Anatoly nous conduit dans son automatique japonaise le long de la Yenisei, le deuxième plus grand fleuve de Russie. Volant à droite, conduite détendue, il nous raconte l’histoire de l’écrivain sibérien Victor Astafiev rendu célèbre par ses descriptions de la vie rurale dans le Krai des années 30. Les maisons en bois plutôt délabrées d’Ovsyanka survivent au milieu des herbes hautes.
130 mètres de béton se dressent devant nous. Le deuxième plus grand barrage de Russie impose sa silhouette démesurée sur un kilomètre de large. Un ascenseur à bateaux hisse les navires s’engageant par un canal latéral, dans son bassin tracté sur des rails. Une fois en haut, la plateforme rotative les positionne dans l’axe des rails descendant vers la retenue d’eau. Divnogorsk produisait essentiellement l’énergie nécessaire aux usines d’aluminium.
Le transsibérien 242CA n’a pas le charme du célèbre n°2, moins douillet, moins soigné, pas de Wifi, sanitaires déplorables. Nous sommes néanmoins contents de sauter dans le train et de prendre place dans notre cabine. Le soleil rougeoie sur les datchas, les nombreux villages en bois colorés, les jardins fleuris, les prés et les forêts de pin. Des wagons de charbon et des citernes stationnent sur les rails de cette région bien plus dense et industrielle que celles croisées jusqu’à présent.


Les jeux collectifs en cœur d’ilot







L’ascenseur à Bateaux rangé en attendant la saison




Repas du soir
