Le décalage horaire avance comme le train, lentement mais sûrement. Ce matin, le wagon est très calme, tout le monde dort encore à 10h – il n’est que 6h à Moscou. Nous faisons nos bagages tandis que Maël profite de son copain Alex pendant les 3h qu’il lui reste; « que trois heures! » lance-t-il déçu. C’est la première fois que les enfants se plaignent d’un trajet « trop court » en train! Nous faisons nos adieux à Davide et Laura, des milanais avec qui nous avons partagé quelques bons plans autour d’une bière et bien sur la famille Koroulov nos premiers amis russes.
Se déplacer à Krasnoyarsk s’avère plutôt compliqué quand on débarque. Pas de plan de bus, pas franchement d’anglophone… On tente notre chance auprès d’une jeune fille qui appelle sa tante, qui appelle un Uber, l’attend avec nous et nous donne ses coordonnées en cas de besoin. Charmante première rencontre avec les autochtones.
Deuxième essai pour rejoindre le Parc Galileo en dehors de la ville. Nous voyant héler bêtement un taxi jaune dans la rue, un jeune homme vient à notre rescousse. Google translater étant le gadget indispensable du bon samaritain, il appelle un taxi, l’attend 25 minutes avec nous et nous offre la course avec en prime le sourire! Exceptionnellement accueillants ces russes! En conclusion, mieux vaut prendre le bus, c’est ce que nous faisons au retour!
Le parc Galileo, paumé dans la zone industrielle de Krasnoyarsk, est une incursion originale dans la ville. On joue de la musique, on se perd dans les cul-de-sac du labyrinthe aux miroirs, on a la tête à l’envers et on perd le sens des grandeurs, à moins que ce ne soit l’équilibre! Les enfants ont hâte que ces expériences scientifiques arrivent à Lyon!
Côté recommandation culinaire, après les nouilles déshydratées, les chaussons et les biscuits du train, on s’est offert un repas géorgien succulent au Genatsvale rue Mira dans un cadre très agréable.
Une réponse
J’adore les photos au Musée ??