Le bus de la compagnie « Sur », ultra confortable, nous emmène à Punta Arenas à travers la steppe rousse de Patagonie. Vent, pluie, soleil. Le cocktail des journées australes. Nous nous posons dans une pension très accueillante, dont l’immense salon nous sert de salle de jeux pour l’après-midi. Fatigués, une envie sauvage de ne rien faire nous envahit. Lundi, c’est spaghettis.
Les enfants profitent de leurs potes avant que chacun ne suive sa route. Nous cherchons encore la notre. En attendant, le devoir administratif nous appelle même à l’autre bout du monde. Paperasse et paresse riment sans toutefois bien se marier.
Tandis que la crise du coronavirus enflamme l’Europe, que les écoles s’apprêtent à fermer et que le télétravail risque enfin de se répandre, nous profitons de notre isolement relatif, loin du brouhaha de l’actualité. Repos.