Il est temps de quitter cette divine île qui nous a tant plue…
On a particulièrement aimé ses dédales et ses ruelles, ses ânes, ses chats et ses monts fleuris, et bien sûr cette mer émeraude… Dernier verre en terrasse sur le port en attendant le bateau. Les ânes chargent toutes les marchandises débarquées ce matin en un va-et-vient incessant de convois tandis que les chats se régalent avec les petites sardines que leur offrent les pêcheurs.
Après une heure de virages le long de la côte et quelques traversées d’orangeraies (les arbres sont gorgés d’oranges et de citrons) notre joyeuse famille atteint le site antique d’Epidaure. Le théâtre est magnifiquement préservé et la vue des derniers gradins est époustouflante. Maël lance sa pièce de 20 centimes au centre du théâtre pour en tester l’acoustique.
Nous tentons de nous projeter 2400 ans en arrière au milieu des ruines et de quelques reconstitutions contemporaines pas très heureuses. Seuls le stade et ses gradins sont encore clairement reconnaissables. Epidaure était une riche cité de cures et de thermes, autrefois célèbre pour le culte voué à Asklepios, demi-dieu guérisseur et père de la médecine. On y venait de toute la Grece se faire soigner et faire des offrandes aux différents temples.
Nous retrouvons notre charmante pension à Nauplie et allons nous offrir quelques glaces italiennes faites maison à l’Antica Gelateria di Roma. Après un tour au square en bord de mer, nous nous asseyons en terrasse pour déguster quelques mets grecs: aubergines, calamars, boulettes courgettes-menthe puis rentrons épuisés nous coucher.
