On regagne la capitale en bus pour s’engouffrer dans un taxi pour Amaras, non loin de la frontière sud avec l’Azerbaidjan, plus exactement la ligne de cessez le feu.
Le trajet est déstabilisant. Sur les 50km qui nous séparent du monastère, seuls 10km sont asphaltés. La suite n’est que pierres et cailloux à travers la campagne et notre taxi prend des raccourcis à travers champs, le tout en Lada bien entendu!
Les paysages de muriers à vodka et de vignobles sont beaux. Les autochtones se déplacent à dos d’âne, bien plus utiles compte tenu du relief.
Le monastère est fortifié. Il fait l’objet d’une restauration intensive. Rien d’exceptionnel si ce n’est les champs d’arbres muriers qui l’entourent à perte de vue.
On rentre fatigués par cette belle journée.