Ce matin, on est d’attaque pour partir au Karabakh, plus précisément la Nagorno-Karabakh Republic. On déjeune en abondance en compagnie d’américains fort sympathique et on prend une derniere fois la voiture de David, qui a gentiment rapporté les lunettes de Nicolas, pour se rendre à la station de bus.
Le minbus est là : 120km. 2h.
Il est blindé, on s’assied sur des petites tabourets dans le couloir et on sympathise avec une ukrainienne, une arménienne et un français.
Après avoir traversé le couloir de Latchin, on s’arrête au poste frontière du Haut-Karabagh… Pas de photo non plus. Quelle déception!
Stepanakert est une autre ville moche, un peu plus animé selon les dires de Nicolas. C’est le coté enclave qui lui plait.
On atterrit au YMCA plutôt sordide et on va s’enregistrer au ministère, et oui c’est un vrai pays, non reconnu, en cessez le feu avec l’Azerbaïdjan, mais ici il ne faut pas déconner avec la paperasse. Notre laissez passer en main, on part se rassasier.