Ce matin les troupeaux de chèvres et brebis de deux familles se sont mélangés, il a fallu procéder au tri. Les chevaux eux se sont perdus dans la montagne, impossible de les retrouver, ce sera pour plus tard quand ils auront soif et redescendront vers la rivière.
Nous profitons du grand air, grimpons sur les rochers pour embrasser l’immensité de la steppe avant de reprendre la route pour la capitale et sa densité.
Oulan-Bator est tentaculaire. Nous sommes asphyxiés par Ses usines crachant une fumée noire en pleine ville, sa circulation chaotique, ses constructions anarchiques, ses murs de béton brinquebalants, sa poussière.
Mais qu’il est bon de rentrer dans un appartement fraîchement rénové, avec douche chaude à volonté, deux chambres aux lits larges et literie neuve presque épaisse, toilettes japonaises avec cuvette chauffante et jet d’eau, cuisine dont le frigo ne va pas tarder à se remplir de fruits et légumes, wifi, machine à laver et lave vaisselle, l’extase!!!!