Étonnant de passer une nuit en entendant des gens parler, des voitures circuler, des lumières artificielles.
Après avoir brièvement fait le tour des quelques vieilles pierres préservées dans la vallée dominant la ville, à savoir une stèle tortue et un penis pour la fertilité, nous reprenons la route vers la dune mongole aussi appelé le petit Gobi. Lorsque l’on a passé une semaine dans le désert de Gobi, les petites dunes de sable paraissent bien fluettes et sans grand intérêt. Le site est néanmoins agréable le long de la rivière malgré un vent tenace et violent.
Au pied d’un vaste massif granitique, une dernière famille nous accueille pour la nuit. Notre ger est plutôt sommaire et dépareillée. Une tête de mouton à moitié brûlée au chalumeau sèche dans la yourte d’à côte, pourvu que ce ne soit pas notre dîner.
Au pied de la montagne sacrée située dans le parc naturel de Khogno Khan, les ruines du temple Erdin Khambiid Khiid en pisé détruit par le stalinisme se perdent à l’ombre des bouleaux nains. En remontant vers le col le long du ruisseau, on rencontre les ruines d’un vaste complexe en pierre dont on ne sait si c’est un temple fortifié ou un village. Le paysage s’étend jusqu’aux dunes. Les sentiers, la végétation, les montagnes accidentées, nous rappellent des paysages méditerranéens.
Pour le dîner, la mère de famille a confectionné des raviolis fourrés au mouton dont la pâte séchait pendue au meuble à notre arrivée. Cette petite variation dans le menu nous ravit. Nous sommes tous épuisés par ce road trip enchanteur. Il est temps de rentrer.
2 Responses
C’est là haut, au-dessus du monastère, que nous avions entendu les loups….
C’est en allant vers ces ruines que nous avons entendu les loups .
D’ailleurs nous avons certainement couché au même endroit.
Bises