Pas de réveil brutal, pas de tente à replier. Chacun a son rythme vient remplir sa tasse de café, son thé chaud et prendre un vrai petit déjeuner.
Dehors, de fines gouttelettes ont couvert la chaussée au petit matin. Le ciel est gris. L’air froid et humide.
Jeux de société, lecture, ménage.
Tandis que le loueur vient mettre un peu d’ordre dans nos véhicules – réparation du pneu, création d’un évent contre la poussière , roue de secours sous le véhicule pour gagner de la place, duvets supplémentaires – les enfants sculptent la famille Chim, des poules de sable imaginaires, face à un océan déchaîné.
Swakopmund est une ville aisée, plantée entre l’océan et les dunes d’un vaste désert, à deux pas des mines d’uranium. Un ancien comptoir allemand qui affiche quelques salons de thé et de vieilles bâtisses éparses. Drôle d’endroit balayé par le vent. Un lieu de villégiature pour les riches habitants de la capitale fuyant la chaleur estivale. Pas grand chose à y faire.