Damascus…. On a cherche la palmeraie du cote des vendeurs de jus de fruits et de mures, et, armes de nos lunettes de soleil ultra performantes et de nos chaussures de combat, on s’en est alles vers la citadelle. Le soleil ne tape pas trop encore. Il fait bon.
Notre premier arret, apres le change, le changement d’hotel et le chamboulement de climat, est la grande mosquee des Omeyyades. Petit chador brun pour l’occasion, hijab blanc, sandales aux pieds, on se prelasse pendant trois heures, contents de voir la vie remuer dans tous les sens dans cet endroit extraordinaire. Les enfants courrent de partout, les hommes chantent, pique-niquent, font la sieste vautres sur un tapis, deblaterent ou prient. Un lieu plein de vie.
Le croquis du jour attire les hommes. Une femme, outres par des genoux visiblement trop entreouverts dans un lieu de priere, vient replacer le tout en un clin d’oeil et Marion peut continuer de dessiner pendant que Niko filme l’ambiance.
Un petit arret chawarma dans le souq et on se perd dans les rues tortueuses de la vieille ville. Des traces de murailles romaines, d’arc de triomphe, temple en ruines, ponctuent les etales de marchandises. La vieille ville est en travaux: on prepare un nouvel axe pour arriver au souq et les rues sont repavees.
Poursuivant notre recherche des caravanserails, on entre au hasard dans les khans, lieux de repos des caravanes et de stockage des marchandises. Le kahn Assan rapelle la cathedrale de Sienne (sissi), alternance de marbre blanc et noir, grandes coupoles et bassin central.
On se repose dans les jardins du Palais Azem pour terminer la journee.
Damas la nuit est tres active, feu d’artifice en notre honneur, echoppes aux neons verts et roses, foule continue sur les trottoirs, embouteillages… On part a la recherche d’un petit restaurant dans Al Kanawat, un quartier sympathique, deguster les mezze (houmous, boulettes de viande, chawarma, salade) dans un decor de colibris et de vegetation en plastique.