Les « tuylen » du Baïkal

La machroutka suit la route qui longe l’Angara à travers le paysage sauvage de la taïga. En arrivant à Listvianka, nous descendons au Musée du Baikal où une exposition exclusivement en russe conte l’histoire du plus ancien lac du monde, issu de la rencontre des plaques tectoniques indienne et asiatique suivie d’une dépression. Le lac atteint 1650m de profondeur et constitue la plus grande reserve d’eau douce au monde. Mais au-delà du caviar de l’esturgeon et de la chair de l’omul qui se retrouve fumée sur les marchés, la véritable star du lac est le phoque de Sibérie. Deux petites boules grises font des allers et retours dans un mini aquarium pour le plus grand bonheur des enfants. Ils sont drôles avec leur ventre aux allures de ballon de baudruche qui leur serve de flotteur en eau douce.

Craquage…. on se retrouve avec deux peluches bébé phoques comme compagnons supplémentaires de notre tour du monde!

Vue de haut, l’embouchure de l’Angara se perd dans les eux bleues du lac.

Listvianka n’est qu’une succession d’hotels et de cafés. Les speedboats vrombissent en s’approchant de la plage, les bateaux d’excursion se succèdent, les vendeurs de souvlakis parsèment la petite plage de galets envahie de touristes. Des barrières et des plages privées interdisent l’accès à la côte. Impossible de se poser sereinement pour profiter de cette journée ensoleillée.

Le bateau nous ramène à Irkoutsk tandis que le soleil se couche. Les rives sont sauvages, inaccessibles. Tout est paisible.

Musée du lac Baïkal
Phoque du lac
Point de vue de Tchersky stone
Listvyanka
Omul fumé
Nos 2 nouveaux compagnons de route

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