Canard à grande vitesse

Nous quittons Pékin après 9 jours passés à la HueYuan Guesthouse. Tanner apporte des petites figurines de l’empereur et l’impératrice pour l’anniversaire de Maël avant de nous saluer. La capitale nous a charmée. Si différente d’il y a 28 ans, tout a changé mais elle reste très agréable.

Les cages des oiseaux chantant ont disparus des portes, les marchés de rue sont cachés, les vélos sont électriques et en libre service, il y a des poubelles tous les 100m, des toilettes publiques impeccables à chaque coin de rue, des ruelles, des rues, des quartiers entièrement détruits et reconstruits dans le style traditionnello-moderno-touristico-salubre, un métro efficace, un monde Wechat dans lequel les touristes sont toujours à part, des contrôles à tout va, de la reconnaissance faciale pour prendre le métro, plus de crachoir à l’entrée des restaurants, interdiction formelle de fumer dans les lieux publics, anéanties les odeurs de pastèque moisie aux coins des rues, les yaourts existent toujours mais les bocaux en verre sont remplacés par du plastique, les vendeurs ambulants sont relégués ailleurs, les tours ont poussé, la ville a grandi.

Le JinTai pour Pingyao a emprunté son design « tête de canard » aux japonais. Les sièges peuvent se retourner afin de toujours faire face au sens du trajet. Confortablement assis, nous en profitons pour travailler. 4h20 et 650km plus tard, nous arrivons à PingYao dans le ShanXi.

Nous voici immergés dans un décor de cinéma, celui «d’épouses et concubines ». Les riches touristes chinois ont remplacés les mandarins, les maisons traditionnelles sont toujours sur pied, savamment restaurées, elles affichent toutes sortes de souvenirs aguicheurs dans une ambiance soignée. «La ville est belle et joyeuse » comme dirait Zélie en courant dans les rues piétonnes illuminées de lanternes rouges. Les reflexiologues se succèdent, les vendeurs de friandises aussi. Nougat en poche, nous rejoignons notre charmante guesthouse nichée à l’écart de l’agitation, au cœur d’une vieille maison à cour.

On quitte notre super pension
Beijing West Railway Station
Le CRH file à 250km
On arrive à Pingyaogucheng
Notre charmante petite pension Hui Yi Xiao Zhan
Nougat au gingembre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le même pays

Chine

Le Gansu

Nous quittons Xi’an assaillie par les touristes chinois avec le sentiment de n’avoir pu pleinement profiter de la ville. Le TGV est une salle de

Lire la suite »
Chine

La folie des grandeurs

Tandis que le train ronronne encore, la chef de cabine nous surprend en annonçant l’entrée en gare. Maël saute du lit et Zélie s’habille plus

Lire la suite »
Chine

Aux portes du désert

Faute d’informations sur la région dans nos guides de voyage, nous nous laissons porter par notre taxi autour des attractions incontournables locales. Le gouvernent a

Lire la suite »