Nous quittons Xi’an assaillie par les touristes chinois avec le sentiment de n’avoir pu pleinement profiter de la ville. Le TGV est une salle de classe confortable et les 3h de train filent comme les kilomètres. Tunnels, tunnels, tunnels. Le paysage est perforé, les montagnes toutes terrassées, les usines poussent comme les villes, les cultures maraîchères se faufilent entre les routes et les ponts.
Lanzhou lancent ses minarets entre d’innombrables tours d’immeubles identiques, cernées de hautes montagnes dont les sommets se perdent sous la pollution. Nous voici entrés dans le Gansu.
Le train de nuit pour Dunhuang n’a rien à envier au transsibérien. Nous retrouvons hôtesse, chaussons,samovar, petits rideaux brodés, rose en tissus et velours des couvre matelas. Le compartiment des couchettes molles est presque vide. Nous prenons place avec joie sous nos couettes pour une courte nuit.