Malgré une météo plus clémente ce matin, Le bateau pour « Robben Island » reste à quai. Le téléphérique pour « table mountain » est à l’arrêt pour maintenance. Ça ralouille, ça négocie, ça se réorganise. Feuilletés et bachlavas tunisiens en poche, le taxi nous dépose au pied des gorges de Platteklip. S’ensuit une montée abrupte de 700m aménagée par des centaines de marches, à travers une végétation riche. En ce samedi après-midi, la randonnée est très populaire. Étudiants, trailers, touristes en chaussure de ville surpris par la fermeture du téléphérique, familles, suent pour atteindre le sommet de Table Mountain. Parvenus au somment en 90 minutes, l’air frais nous glace. Quelques éclaircies furtives illuminent les montagnes alentours – la tête de lion, les douze apôtres- tandis que nous nous hâtons de pique-niquer. Le regard embrasse les deux océans, la baie de Capetown, et le plateau. Le froid saisissant et l’épaisse couverture nuageuse nous découragent de poursuivre notre exploration.
La descente est longue, les marches hautes. Nos cuisses s’en souviendront pendant plusieurs jours.
Les tartes au chocolat d’Honest, le thé et la douche chaude détendent nos muscles meurtris.
Le piano bar de l’angle sert des cocktails originaux. La voix jazzy de la chanteuse reprend des airs américains connus tandis que la petite bourgeoisie de la ville dîne au coin du feu. La soirée est agréable. Les enfants profitent de netflix, les parents d’un retour à l’animation de la ville.