Les flamands roses sont perdus dans une brume couleur ciel lorsque nous repassons à Walvis Bay. Au rond point, deuxième à gauche pour Solitaire. La piste est lisse, parfaite, confortable. Elle plonge droit dans un vaste désert.
Passée une centaine de kilomètres, la savane reprend ses droits. Des montagnes émergent. Des canyons incisent le sol. Des chaînes de montagne jaillissent. Deci-delà quelques arbres. Autruches, oryx et springboks broutent.
Le sable rouge et les roches sont noires.
Un espace infini.
7h de voyage. C’est long, beau et fatigant.
Un arbre cerclé d’un muret de pierres délimite notre camp. La piscine est fraîche, peuplée de français et d’italiens.
La lumière décroît déjà lorsque, pieds nus, nous entamons la longue ascension de Elim dune. Le sable glisse sous nos pieds, les graminées piquent. Au sommet, les premières dunes de sable rouge du désert du Namib s’offrent à nous. Les touristes affluent. Des italiens pour la plupart. Il est déjà un peu tard pour bien en profiter, la nuit tombe, le parc ferme ses portes.