Une cérémonie devrait avoir lieu dans le temple aujourd’hui. Pourtant tout y est calme, pas de moines en vue, pas de croyants non plus pour y assister. Nous repasserons.
Sur le chemin du sommet, une femme décharge des pots de lait d’une camionnette. L’endroit ressemble à une laiterie. Sur un signe de main et un sourire, nous nous immisçons à l’intérieur pour découvrir la fabrication du cheddar et de la tome des alpages mongoles. Alex, un sexagénaire suisse ex-avocat, installé en Mongolie après avoir suivi une formation de fabrication de fromage traditionnel de montagne non loin d’Etivaz, nous explique avec amour la fabrication locale.
Lait chaud, petit lait, lait caillé, cheddar frais; chaque étape de cuisson passe par notre palais. Après déjeuner, Nous découvrons le procédé de cuisson et de moulage de la tome suisse qui ne sera affinée qu’un mois. Les cheptels redescendrons fin septembre et Alex, qui maîtrise le Mongol, retrouvera sa famille d’accueil et son métier de guide pour les sud-coréens et les japonais.
Nous repartons avec des adresses de restaurants alternatifs à la nourriture traditionnelle grasse, fade et trop carnée. Les enfants sont contents de retrouver Nambad qui rentre d’un mariage dans la vallée. Les nuages et le vent arrivent laissant présager une nuit froide et pluvieuse.










