Gori, à la gloire de Staline

Journée grisâtre, idéale pour aller découvrir la ville natale de Staline à 1h30 a l’ouest de Tbilissi.

Le musée est peu éclairé car malgré le prix du ticket pour les richissimes touristes étrangers que nous sommes, soit l’entrée du Louvre, l’électricité coûte trop cher ici et est en option- elle ne fonctionne que les jours de beau temps.

Peintures romantiques du petit Joseph pendant son éducation au Pensionnat de Gori, ses premiers pamphlets revolutionnaires et sa presse clandestine, ses combats, sa lutte idéologique, sa rencontre avec Lenine… Les 3 salles bien surveillées racontent son épopée en russe et géorgien, avec cartographie peinte sur sable coloré et reproduction de photos en noir et blanc. Le plus touchant, ce sont tous les objets à l’effigie de notre cher Staline: vases, assiettes, lampe avec char, sabots de bois hollandais le pied gauche pour Lenine le droit pour Staline, marqueteries, tapisseries, services privés de rasage… La salle la plus émouvante est sans aucun doute la reconstitution de son mausolée, baigne d’une faible lumière, une fleur de lys devant son visage de bronze et le tableau de son enterrement…

On a ensuite eu la grande joie de visiter son wagon privé emprunte pour aller signer les accords de Yalta puis sa petite maison familiale, le lieu même de sa naissance, là où il a passé ses 15 premières années. Les russes à sa mort, ont eu la bonne idée de raser tout ce qu’il y avait autour afin de construire un monument contenant sa demeure, puis un musée et enfin une grande avenue à son nom et un parc aboutissant à la mairie. Bref un centre ville autour du lieu de sa naissance.

Le temps a passé et les immeubles géorgiens, pas vraiment plus beaux à l’origine que les arméniens, ont été joliment restaurés, peints de couleurs pastels et leurs balcons rehabillés de rambardes vives.

La pluie nous a conduit à un café chaleureux faisant face à la statue de Staline, lieu de rencontre des jeunes du coin.
L’ascension de la colline menant au fort nous a offert une vue sur la frontière de l’Ossetie, à moins de 40km de là. Pour ce remettre d’un tel periple, on est alles gouter les petits gateaux a la creme du salon de the de l’avenue Staline.

De bons raviolis georgiens nous ont rempli la panse a l’heure du diner. On a regarde les nouvelles nationales avec grand interet, il y avait plein de militaires mais on n’a rien compris.

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