Voilà deux jours qu’aucune goutte d’eau ne coule des robinets de la maison. Pas d’eau jusqu’à nouvel ordre à Nazareth. La propriétaire, quand elle est chez elle, nous donne accès à quelques minutes d’eau courante le temps d’une douche. Ce matin, les robinets restent secs.
Heureusement, le soleil traverse doucement le feuillage des arbres de la place d’Haria où nous prenons notre petit déjeuner en profitant de l’ambiance réconfortante de ce petit village du centre de l’ile, situé dans la zone la plus humide de Lanzarote.
Un petit marché d’artisans se prépare. Les étales affiche aloe vera, savons, bijoux et quelques fruits et légumes locaux. Nous sommes au coeur de la production agricole, entourés de terrasses et de maisons blanches soignées, dans la vallée des 1000 palmiers. Un petit chemin de terre nous mène au belvédère d’Haria depuis lequel la vue est époustouflante sur la chaine des volcans de Timanfaya et les iles du Nord.
La vallée doit être verdoyante en mars; en novembre seuls quelques champs de patates soigneusement arrosés affiche un couvert de feuilles vertes.
Une des maison de Manrique a été transformée en fondation. Elle se niche dans une coulée de lave et profite des aspérité du relief pour ancrer des petits salons, reliés entre eux par des couloirs de lave dont le sol est peint en blanc. Végétations, palmiers, arbres et percées sur le ciel constitue le fil conducteur de la déambulation. Il n’y a malheureusement aucun oeuvre de l’artiste sur les murs de la maison de Tahiche, uniquement des portraits, des photos de vacances, encore et encore, qui donne une image narcissique e l’artiste sans apporter grand chose à la compréhension de son travail. Dommage.
Il est temps de boire notre dernière bière en terrasse, en piquant poulpe et gambas, avant de rendre la voiture et de filer dans l’avion pour Paris.
Lanzarote nous a charmé avec ses paysages désertiques uniques, ses cratères, son agriculture insolite et ses petits villages typiques.