Une vaste salle d’étude accueillent les nombreux étudiants de la pension, l’endroit idéal pour établir notre rituel scolaire pékinois. Les enfants se mettent sérieusement à l’ouvrage.
Sur le chemin du métro, nous croisons chaque jour les vieux joueurs de majong avant de nous arrêter acheter des petits pains fourrés (baozi) et du maïs pour Zélie en guise de déjeuner.
La queue aux contrôles de police avant de pénétrer sur la place Tianmen s’avère extrêmement longue. L’imposant portrait de Mao annonce enfin l’accès à la Cité Interdite. Nous passons les lourdes portes de la muraille, puis défilons, audio guides sur les oreilles, dans les multiples cours dotées d’escaliers richement sculptés et de palais dans lesquels on ne peut malheureusement pas pénétrer. Les quartiers de l’impératrice et le trésor revêtent un caractère plus intime. La grandeur de la représentativité impériale fait place aux cours et jardins des quartiers privés. Un mur aux neuf dragons protège cette zone des mauvais esprits. Les rochers de jade sculptés, les bois fossilisés, les jardins de pierre, les trônes et quelques éléments de mobilier donnent vie au lieu. La finesse des bijoux ciselés et des pierres sculptées du trésor impérial émerveillent les enfants.
Le soleil de fin de journée éclaire les arbres centenaires du jardin impérial. Petits pavillons, jardins de pierre, encensoirs, animent ce lieu enchanteur. Le temps nous manque, les gardiens nous poussent dehors alors que nous avons encore les yeux rivés sur les toits.
Ce soir des ouïgours retraités dansent dans le parc de la colline au charbon. Ils nous invitent à les rejoindre tandis que nous mangeons notre glace. Maël enthousiaste, nous raconte ce qu’il a préféré, les yeux encore pétillants d’images.
2 Responses
Continuez à nous faire rêver !!! Super votre blog
Merci. ?