Les incendies qui dévastent la sibérie depuis plusieurs semaines laissent planer un épais brouillard sur le lac. La rive d’en face reste invisible. Les troncs chétifs de la forêt de pins sont noircis par un parasite. Le désert de la steppe s’étend ensuite sur les collines jusqu’au point de vue que nous gravissons. Edelweiss, plantes médicinales, scutellaire, gueule de dragons, baies aux pouvoirs dopant, fleurissent les collines. Les vaches se promènent librement, les mouettes rigolent, les aigles tournoient.
Les cèdres éparses dessinent des ombres sur la côte morcelée. Les nuages épais envahissent le ciel.
Maël rêve d’une baignade. Il saute sans sourciller. Sa sœur le rejoint sans plus d’encombre. C’est au tour de Nicolas de devoir plonger dans l’eau limpide du lac au risque de perdre son pari. Les voilà tous sautant dans une eau peinant à atteindre les 16 degrés sous l’œil ahuri de Marion, pétrifiée de froid sur la plage.
2 Responses
Bravo pour la baignade, 16 degrés, ce n’est pas bien chaud ??
Un exploit pour moi