En cette fin d’après-midi, la lumière caresse les temples du Durbar square de Patan. Une quiétude particulière règne sur cet ensemble hindou-bouddhiste. Les deux temples qui s’étaient effondrés sont déjà reconstruits et bien qu’on ne puisse oublier la catastrophe, la place semble renaître.
Patan est la ville de l’art, des artisans, des mandalas, du travail du métal. Le raffinement de ses fenêtres, de ses cours, de ses palais n’a d’égal dans la vallée. Nous louons les services d’un guide pour nous en apprendre d’avantage. Le sourire aux lèvres, il nous confie un dicton local: « au Népal, il y a plus de 26 millions de Dieux, plus de temples que de maisons ».
En effet, chaque coin de rue révèle un nouveau temple, chaque cour, une stupa, un monastère.
La plus belle cour du Népal , située dans le Palais Royal, était le lieu du bain royal. Chaque fenêtre est unique, chaque sculpture un chef-d’œuvre. Nos yeux en redemandent.
Le temple d’or accueille les bouddhistes tibétains. Les symboles diffèrent légèrement de ceux du Tibet, mêlant des figures hindoues aux bouddhas et aux moulins à prière en une belle harmonie. Nous rentrons a la nuit tombée – le soliel est flemmard et se couche à 17h- heureux d’avoir trouvé un morceau de Nepal loin du chaos de Katmandou.