Après voir enfin récupéré une chambre convenable et profité d’un bon petit déjeuner en terrasse, nous prenons le temps de ne rien faire. Les enfants se sont trouvé des copains français avec qui gambader dans la pension. Eline fête ses 43 ans à Katmandou sans avoir toutefois le temps de souffler ses bougies, son avion décolle en début d’après-midi. Ces 13 jours se sont envolés, on n’a pas vu le temps passer. Merci d’être venue nous rejoindre c’était vraiment bien de partager un morceau mémorable de notre périple avec toi.
Nous gagnons Patan après le déjeuner. Christian nous a donné rendez vous chez lui pour partager un thé glace et nous présenter sa maison, qui sera la nôtre pendant une semaine. Jardin, terrasse, trois chambres, cuisinière, gardien, nous voilà plongés dans un autre univers. Nous sommes ravis de cette rencontre. Notre premier échange de maison du voyage aura lieu dans 48h….
Le taxi nous dépose en plein centre. C’est notre seconde immersion dans l’agitation colorée des ruelles commerçantes de Katmandou. Les motos se bousculent, nous étouffent par leur pots d’échappement puants, les cyclos se fraient un chemin parmi la foule des acheteurs. Nous zigzaguons entre les étales d’étoffes, de fruits, les vendeurs de pommes à vélo, les bouquets de flûtes, les ballons, les chiens errants. Les ruelles étriquées mènent à des places, des temples envahit de vendeurs, des cours plus calmes occupées par des stuppas. Partout les fils électriques se tortillent autour de poteaux branlants. Les vieux immeubles de briques sont soutenus par des butons, certains n’ont pas résisté à la magnitude du tremblement de terre, de profondes fissures lézardent les temples. La place Dubar cache ses blessures derrière les palissades.