Confortablement installés dans les sièges en cuir de la voiture du gérant de notre pension, nous partons à 130km au nord de Pékin, sur le tronçon peu fréquenté de Jinshanling. La grande muraille de briques grises serpente tel un dragon sur la cime des montagnes. L’ascension s’avère parfois ardue, les marches sont hautes voire inexistantes. Le paysage nous coupe le souffle. On ne s’attendait pas à tant d’enchantement, chaque tour de garde nous surprend, chaque contorsion du mur dévoile un autre paysage. D’ouest en est, 10km durant, nos cuisses travaillent sous 30° sans ombre et en croisant peu voir pas de touristes.
Le soleil se couche à l’ouest en un doux dégradé de bleus et de roses. Nous redescendons une demi-heure à l’aide de notre lampe de poche et quittons Jinshanling à la nuit tombée, la tête encore perdue dans les méandres montagneux.
Avant de rentrer, nous faisons halte au village olympique. Sous la douceur nocturne, le nid d’oiseau d’Herzog et de Meuron rougit tandis que le water cube d’Arup s’éclaire de bleu, vert, rouge. Le lieu est très fréquenté par les chinois.
3 Responses
Nihao
Toujours aussi magique de vous lire…
Continuez de nous faire voyager c est top
Bises à vous 4
Les photos de la muraille sont surréalistes! J’imagine votre émerveillement!
Milles pensées de nous…
Waouh ! On voyage avec vous… j’adore vous lire et les photos de Nico sublimes !! Je crois que je suis allee au même endroit voir la Grande Muraille (Badalin et son toboggan pour redescendre du mur m’avaient « choquée »). Après 4 heures de marche sur la muraille…. sans touriste 😉