Tandis qu’une famille prend un cours de chinois, nos gones étudient sous la tonnelle fleurie.
Xi’an grouille de vie, de boutiques, de réparateurs de téléphones, de vendeurs de téléphones, de rabatteurs hurlant au microphone pour promouvoir le dernier jeans, opportunité incontestée de la semaine de soldes. La ville paraît plus vivante et moderne que Pékin. Le calme s’est volatilisé. Ses lumières sont pleines d’attrait, son atmosphère enivrante.
Le quartier musulman, saturé de monde, déploie un éventail infini de spécialités culinaires dont les saveurs sont aussi diverses que les couleurs. Difficile de choisir. Brochettes de sèche, de moutons, beignets de kaki, nouilles, chaussons à la viande, hamburger chinois, jus de grenades, nougats, gâteau de Durian au fromage, crêpes sucrées… nous quittons la foule repus et épuisés par tant de population. Un petit bazar jouxte la tour de tambours avant de rejoindre la mosquée ou règne une ambiance décontractée dans un décor de temple taoïste verdoyant, écriture arabe en plus et salle de prière au fond.
Les remparts sont assaillis. Évidemment. Nous jouons du coude à coude pour traverser par les tunnels du métro, acheter les tickets, gravir les marches. Nous renonçons à faire le tour des murs à vélo pour la plus grande déception des enfants. Le 14 juillet sur la pelouse du champ de mars ressemble peut-être à cela, mais nous ne nous risquerions jamais à nous y aventurer. La semaine d’or, c’est comme les Champs Elysées au nouvel an mais à n’importe quelle heure, dans n’importe quel lieu touristique! Tant pis! Nous rencontrons Clément, un étudiant chinois du Hubei parlant très bien français avec qui nous conversons agréablement.
Soirée MaJong et bières à l’hostel. L’ambiance est festive. Une partie ne suffit pas a vraiment comprendre les subtilités du jeu mais le principe est simple.