Il bruine ce matin, l’humidité envahit l’atmosphère. Les feuilles de ginkgo couvrent le sol du parc Ueno. Des petites feuilles d’érable rougeoyantes enflamment les troncs sombres. L’hiver s’est installé. Les cerisiers sont dénudés.
Une allée de lanternes de pierre mène au sanctuaire de Toshogudédié à Ieyasu Tokugawa. Sa porte plaquée or est ornée de dragons et son enceinte de bois dissimule des animaux sculptés. On est loin du kitsch indien, les lignes sont épurées, les couleurs sobres, les lieux de culte ordonnées. Les japonais suspendent leurs vœux aux arbres et accrochent des Emas aux présentoirs.
Un vaste marché longe les rails vers le sud. Nous le suivons jusqu’ Àkihabara, le tonitruant quartier électronique. Maids cafés, boutiques d’électronique, mangas, jeux vidéos, figurines… Nous nous plongeons dans le bruit assourdissant des plateaux de jeux Arcade, hypnotisés par les lumières, assourdis par la musique, perdus dans cet univers méconnu. Maël se jette dans les courses poursuites de voiture, Zélie observe les jeunes danser sur des jeux musicaux.
Ometosando regorge de boutiques trendy, de cafés lounge , d’objets design, de petites ruelles cachant des maisons d’architectes aux lignes parfaites, d’une sophistication extrême à en faire pâlir les suisses. La nuit est trop sombre pour en apprécier les détails, les enfants affamés et épuisés crient à l’arrêt immédiat des déambulations nocturnes. La journée fut longue, il est minuit quand nous rejoignons le marchand de sable.
Une réponse
Les sushiiiiiiis!