Roulement des valises, conversations trop sonores, odeurs de cigarettes, à minuit comme à 6h30 du matin il est difficile de dormir sur ses quatre oreilles dans notre hotel chinois. La grasse matinée aura été brève, les enfants en profitent pour construire un univers fait de stylos et de feutres sous leur couette.
Nous continuons notre périple sur la ligne de train entre la dépression de Tourfan, le sud du Gobi et le désert du Badain Jaran.
Les hautes montagnes enneigés de Qilian Shan pointant a plus de 5500m, sont cachées par le brouillard. Le maïs sèche sur le bord de la route. L’agriculture a repris le dessus sur l’industrie.
Zhangye, sans pourtant n’avoir d’attrait architectural particulier, dégage une atmosphère sereine, commerçante et animé qui nous met immédiatement de bonne humeur.
Le Silk Road Traverlers Hostel se trouve au pied du night market. On s’y sent bien. Un délicieux plat de nouilles maison sur le marche nous réconcilie tous avec notre estomac. Repus, nous allons contempler le sourire paisible du bouddha couché. Son regard bienveillant et sa béatitude sont contagieux, on aimerait s’allonger à ses côtés. Côté record, c’est le plus grand bouddha couché avec une structure en bois d’Asie. Le temple de bois qui l’abrite offre quantité de détails, portes sculptées, gravures, encorbellement et dragons.
Les touristes ont repris le travail, on retrouve à nouveau des enfants sur le chemin de l’école et surtout la quiétude des sites touristiques désertés ou presque!
A défaut de jeux pour enfants, les villes chinoises regorgent de parcours sportifs. Le troisième âge y fait ses étirements face à la vieille pagode de bois à neuf étages. Maël et Zélie se pendent et y jouent sous leur regard amusé.