Réveil matinal, nous sommes toujours à l’heure chinoise, ciel bleu, petit déjeuner copieux et délicieux sur le roof top. La journée débute joyeusement.
Les enfants profitent de leur rencontre pour jouer tant que possible avec leurs copines savoyardes. Pendant ce temps, nous nous occupons de nos visas indiens. Christian nous a heureusement averti qu’il n’était plus possible de les faire directement à la frontière terrestre. Seule possibilité, déposer sa demande à Katmandou. Nous arrivons peu avant la fermeture a l’ambassade indienne. Le questionnaire en ligne était long, fastidieux. Il ne convient pas et nous est refusé. Nous courrons à la porte d’à côte pour nos photos d’identité, photocopies, nouveaux formulaires. A croire que le modèle chinois ait fait des émules. Pour la libre circulation il faudra revenir, voyager devient un casse-tête. Pour les enfants, il nous faut attendre de procéder à la traduction conforme du livret de famille à l’alliance française afin de prouver leur liens de parenté. On peut revenir la semaine prochaine et croiser les doigts pour obtenir l’ensemble le 7 novembre au soir…. les parents étant stressés par cette matinée inattendue, les enfants angoissent et les pleurs fusent.
Nous sautons dans un taxi pour retrouver nos amis allemands devant la magnifique stuppa de Bodnath, tantôt perdue dans un village, aujourd’hui absorbée par l’immensité grouillante d’une Katmandou totalement chaotique et polluée. Les loups se cachent, les souris courent autour de la stuppa en respectant le sens des aiguilles d’une montre bien entendu. Nous degustons nos délicieux expresso en échangeant nos impressions sur nos périples respectifs au Tibet. Les enfants transpirent de bonheur. Nous sommes heureux de nous revoir.
Il est temps de se séparer mais il n’est pas impossible que nous nous croisions à nouveau à Pokhara.
Les enfants sont au bout du rouleau, exténués par ces trois mois de voyage. Il est temps d’appuyer sur la pédale de frein et de faire une halte salutaire dans notre maison de Patan.




