La journée s’annonce ensoleillée. Nos valises sont bouclées. Nous profitons du calme relatif des ruelles avant midi pour retourner nous immerger sur la place du Palais. Les pigeons envahissent le sol. Ils sont nourris par les offrandes de blé, de riz et autres céréales mais aussi par les passant. Maël en fera les frais, deux fiantes s’écrasent béatement sur ses épaules.
Indigents, vendeurs de babioles, femmes discutant, touristes, croyants, enfants coursant les pigeons, chiens errants, Durbar square est très animé. Les palissades bloquent l’accès à de nombreux temples partiellement détruits.
Le Palais Royal est en piteux état, durement touché par le tremblement de terre de 2015. On peut y pénétrer, assister au travail des charpentiers, des sculpteurs, au renforcement structurel financé par les chinois.
L’art newar n’en reste pas moins impressionnant: sobre équilibre entre les briques et le bois sombre, minutie et multitude de détails dans l’extraordinaire travail du bois, harmonie des pagodes, mélange entre temples bouddhistes et hindouistes. l’architecture est très différente de ses voisines tibétaines et indiennes bien qu’on trouve de nombreuses résonances.
Une réponse
Ça doit faire bizarre ce retour à la civilisation après les montagnes !
Magnifique, ce travail du bois. C’est quand même incroyable que ces fenêtres aient survécu au tremblement de terre.