Plouf!

L’hôtel tout juste sorti de terre dans lequel nous dormons à Damxung a les défauts de l’apparemment luxueux mais mal conçu, mal réalisé, trop vite livré. Son principal défaut est son chauffage défaillant (14° dans la chambre), et à cette altitude en cette saison, ça caille!

Le ciel est couvert, les sommets enneigés.  Nous prenons la route vers le monastère de Reting , perché dans une vallée rurale. Enfin, nous pensons la prendre, car aujourd’hui, rien ne va se dérouler comme prévu. 

Comme à son habitude, notre guide, parlant a peine anglais, ne nous debriefe pas particulièrement sur la journée. La voiture dépasse l’embranchement vers la vallée de Reting, erreur d’aiguillage malencontreuse. L’agence chinoise se fond dans un flots d’explications sulfureuses et tente de redresser le cap. Nous atterrissons donc dans les sources chaudes. Vêtus de maillots de bain peu saillants aux couleurs vieillottes qui nous font bien rire, nous nous glissons dans l’eau sulfurée et vaporeuse à 4300m d’altitude. On est seuls. C’est agréable. Les enfants sont ravis.

Après nous avoir baladé vers un monastère sans aucun intérêt, l’agence rappelle. Petite déconvenue, mineure, l’autre monastère, celui qu’on n’avait pas prévu de voir et qui n’apparaît sur aucune carte, est fermé, étrange… Catherine étant pleine de ressources, elle nous en dégotte un autre sur le chemin, sans savoir nous dire si il est digne d’un détour. Pas de bol, en arrivant devant, les portes sont closes!

Journée loose donc. On a la sensation d’avoir été pris pour des C… ce qui est clairement le cas. Demain on change de guide, quatrième essai en une semaine…. ah, les voyages organisés, si seulement on pouvait les organiser soi-même!

Nicolas est sur pied, on s’offre un bon dîner à la House of Sambala avec au dessert, un cadeau d’anniversaire : le survol en montgolfière du lac de Pokhara au Népal. Ben voilà, on n’aura pas tout perdu aujourd’hui !!!