Le Covid, les grèves chez Lufthansa, le surpoids des bagages à main, le manque de personnel à l’enregistrement, l’oubli d’une valise à la douane, la perte des papiers à l’enregistrement, le retard de notre premier vol, la course intrépide vers la porte Z20 située à l’autre extrémité de l’aéroport de Francfort, ne sont pas parvenus à entraver notre arrivée à Capetown.
En l’absence de décalage horaire, Frais comme au sortir d’une douche ou presque, nous déposons nos bagages dans le clinquant hotel Sky dont les mosaïques dorées concurrencent le Golden Jubilee, le diamant sud africain le plus gros du monde.
Des otaries jouent dans la Marina entre les bateaux de plaisance et les vieux navires en réparation. L’ambiance est à la déambulation entre les terrasses de café et les boutiques touristiques d’artisanat.
Un copieux repas ensoleillé, des bières fraîches, des gaufres enfouies sous une montagne de chantilly et de glace nous plongent dans la douceur des vacances.
Tandis que Valérie et les enfants vont s’immerger entre requins et méduses à l’aquarium, nous partons explorer l’étonnante réhabilitation des anciens silos à grains qui abrite le musée d’art contemporain Zeits rénové par l’architecte londonien Thomas Heatherwick.
Une première journée de vacances ne saurait s’achever sans un plongeon dans la piscine surtout lorsqu’elle se situe au 20e le étage et fait face aux table mountains. Les enfants dépensent leurs dernières batteries tandis que le soleil se couche sur l’océan.