Le lever du soleil prend son temps. D’abord une lueur, puis une languissante lumière jaune durant laquelle plus rien ne bouge. Paresseusement les montagnes rosissent. Enfin un rayon émerge de derrière la montagne et vient nous réchauffer le dos. Jouissif.
Tous nos restes sont sur la table pour ce dernier petit-déjeuner face au grandiose paysage de la plaine africaine.
Nous saluons lapereaux, dindons, poules, moutons et labradors.
La piste est fraîchement entretenue. Un iguane manque de se faire écraser sur le bord de la route. Le vent se lève, la tempête se prépare pour souffler pendant trois jours.
Le pique-nique sera express sous ce tourbillon. Une fois les voitures rendues, les valises rangées, le tri effectué, nous nous offrons une soirée pizza. Ça suinte de gouda orange, ça déborde d’oignons et de toppings, ça plombe. C’est lent. Lent. Lent à désespérer.